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Immobilier: les acheteurs toujours en bonne position en 2017

Immobilier: les acheteurs toujours en bonne position en 2017

Il y aura encore davantage de maisons à vendre que d’acheteurs potentiels à Montréal et à Québec en 2017, prévoit RE/MAX.

Malgré cela, le prix de vente moyen des habitations enregistrera une hausse de 6 % à Montréal (contre 3 % en 2016). Il est d’environ 347 321 $.

Mais ce prix moyen baissera de 2 % à Québec, après une année stable, autour de 265 211 $.

Le faible taux de chômage dans la province, la stabilité du marché du travail à Québec et la croissance de l’actif des ménages individuels à Montréal «devraient favoriser la confiance des consommateurs et engendrer un optimisme accru au sein de ces marchés immobiliers résidentiels en 2017», a expliqué Sylvain Dansereau, vice-président exécutif de RE/MAX Québec.

Par ailleurs, la Ville de Montréal a investi plus de 200 millions $ en projets d’infrastructure en prévision des célébrations de son 375e anniversaire en 2017, et ces projets devraient stimuler l’économie et le marché immobilier.

Et les Québécois veulent acheter. Selon un récent sondage mené par Léger pour le compte de RE/MAX, 53 % des répondants ont manifesté l’intention d’acheter une habitation, alors que 47 % d’entre eux ont précisé vouloir le faire d’ici cinq à dix ans.

Près d’un Canadien sur trois planifie d’utiliser l’achat d’une maison à titre de stratégie pour l’aider à financer sa retraite, tout comme 42 % des milléniaux.

CHAMBRES EN VILLE

Un certain nombre de Canadiens seraient par ailleurs prêts à recourir à des «modes de financement non conventionnels» pour devenir propriétaires, tels qu’acheter une habitation avec un membre de la famille (33 %), louer une chambre par l’entremise d’un site de location saisonnière comme Airbnb (15 %) ou offrir une des chambres de leur maison en location à long terme (22 %).

Enfin, les changements de réglementation survenus à l’automne, tant au niveau provincial que fédéral, ont déjà une incidence sur les activités dans certains marchés, note RE/MAX.

Dans les régions de Montréal et de Québec, les mesures prises par le gouvernement fédéral pour resserrer les critères d’assurances sur les hypothèques des premiers acheteurs entraîneront une baisse de la demande chez les ces derniers durant les six premiers mois de 2017, mais ne devraient toutefois pas avoir une grande incidence à long terme sur le marché.

La taxe de 15 % imposée aux acheteurs étrangers dans la région de Vancouver ne risque d’avoir un impact que sur le segment des habitations de prestige de Montréal, «où certains investisseurs étrangers sont susceptibles de se rabattre», indique RE/MAX.

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