La valeur des prêts hypothécaires résidentiels a atteint un sommet inégalé en 2017 au Québec s’élevant à 241 G$. Le Mouvement Desjardins occupe toujours 41 % des parts de marché.
À titre comparatif, la valeur des prêts hypothécaires était de 112 G$ en 2008, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui vient de rendre public son rapport annuel.
Au fil des ans, la valeur des prêts hypothécaires a augmenté de manière constante, malgré le resserrement des règles en 2016.
À lui seul, le Mouvement Desjardins a conclu 41 % des prêts hypothécaires résidentiels en 2017. Son plus proche concurrent, la Banque Nationale du Canada, a acquis 12 % de ce type de prêts.
Endettement
Dans son rapport, l’AMF se montre inquiète par rapport au taux d’endettement des ménages qui s’élève à plus de 170 % des revenus disponibles.
« Une hausse abrupte des taux d’intérêt pourrait avoir des conséquences sur les consommateurs, dont le niveau d’endettement est déjà élevé. Dans ce contexte, l’Autorité porte une attention particulière à la gestion du risque de crédit effectuée par les institutions financières », ajoute-t-on.
L’AMF estime que les consommateurs courent un risque de surendettement en utilisant leur crédit hypothécaire pour payer des biens à courte durée de vie utile.
Heureusement, après quatre ans de hausse consécutive, le nombre de dossiers d’insolvabilité a légèrement diminué au Québec en 2016 et 2017 pour s’établir respectivement à 43 009 et 41 670.
Les fintech
Parmi les faits saillants, l’AMF met en garde les institutions financières par rapport aux risques émanant des technologies. L’émergence des cryptomonnaies accroît la probabilité d’incidents.
Même si les technologies offrent de nouvelles opportunités d’améliorer les processus d’affaires, l’AMF met en lumière le besoin urgent d’accroître l’expertise technologique au sein des conseils d’administration et de la haute direction.
Source: JDM
